Article disponible en cliquant sur le lien suivant –> Collectif TITRI – Arnaud Alessandrin, le Soi-disant sociologue de nos transidentités (pdf)
Communiqué du Collectif TITRI :
« Le vendredi 1er février 2019 était programmé à la Maison de la Recherche de l’Université Toulouse II Jean-Jaurès, anciennement la faculté du Mirail, un obscur séminaire doctoral, qui devait se tenir en cercle fermé et traitant des personnes trans. L’affiche de ce séminaire interdisciplinaire intitulé : « Des hommes et du masculin, des femmes et du féminin, (…). Séance 2. », co-organisé par Daniel Welzer-Lang et Chantal Zaouche-Gaudron, a circulé par PDF de façon interne à l’Université, restreinte aux laboratoires et écoles doctorales concernées. Ce jour-là Arnaud Alessandrin, (« sociologue spécialiste de ces questions » selon un récent article de la Dépêche…) de l’Université de Bordeaux, était invité à présenter la communication suivante : « Sociologie des transidentités : nouveaux aspects émergents. » …
Cet article est un compte rendu de l’action menée par les personnes trans/inter et allié·e·s en réaction à ce séminaire, de nos recherches à propos d’Arnaud Alessandrin, et ainsi des découvertes faites en analysant ses liens avec Chantal Zaouche-Gaudron et Daniel Welzer-Lang, « harceleur notoire » (Arnaud Alessandrin, 1er février 2019)
« On ne remet pas en question la légitimité de nos allié·e·s à s’impliquer dans nos luttes, en revanche qu’un·e allié·e avec autant de pouvoir fasse de son militantisme et de sa recherche la pierre fondatrice de son culte de la personnalité médiatico-sociale nous questionne sur le bien-fondé de sa recherche. (…)
Cette prise de pouvoir d’Arnaud Alessandrin sur le devenir des recherches trans nous appelle à la méfiance vis-à-vis de son travail. Preuve en est qu’il nous faut attaquer à bras le corps la transphobie systémique au sein de la recherche, qui tend à légitimer le point de vue expert des personnes non-concerné·e·s, au détriment des individu·e·s concerné·e·s dont l’expérience et le point de vue situé devraient pourtant être des gages de leur implication dans la compréhension des processus étudiés. (…) Cette captation de savoirs devient d’autant plus problématique et inquiétante lorsque nous songeons aux conséquences de celle-ci : une captation de notre capacité d’agir. (…)
Nous n’avons pas le privilège de choisir l’activisme que nous menons. (…) Notre activisme est une réalité quotidienne, qu’on est dans la nécessité d’endosser pour notre propre bien-être psychologique, social et économique. C’est un travail non-rémunéré, que nous ne pouvons pas signer, d’où notre constitution en collectif indépendant. »
Le Collectif TITRI (TRANS/INTER Toulousain de Recherche Indépendante)
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